10. Possession ou influence sur les enfants
10.1. Influence spirituelle chez les enfants qui ne parlent pas encore
10.2. Influence spirituelle chez les enfants qui savent déjà parler
10.2.1. Influence spirituelle chez les enfants qui ne voient ni n'entendent les entités
10.2.2. Influence spirituelle chez les enfants qui voient et entendent les entités
10.3. 10.3. Comment traiter l'enfant après un exorcisme réussi
10. POSSESSION OU INFLUENCE SUR LES ENFANTS
Les êtres spirituels peuvent posséder et influencer des personnes de tout âge, même des nouveau-nés. De plus, naturellement, la sensibilité des enfants aux phénomènes spirituels est supérieure à celle des adultes. Il est fort possible que ces derniers voient et entendent les entités dès leur plus jeune âge. Dans la plupart des situations cette sensibilité disparaît après un certain âge. Celui-ci varie selon les personnes. Seulement dans une minorité de cas, ce type de perception est un don inné avec lequel il faudra apprendre à vivre pour le reste de sa vie.
Pour prévenir et résoudre de telles situations, il faut d’abord comprendre pourquoi et comment elles se produisent. Ensuite, il faut passer à l’action en prenant comme procédures principales les prières protectrices et la bénédiction des personnes et des habitations indiquées respectivement dans les sections de ce livre. Pour la bénédiction nous pensons en particulier au point 13.4. La bénédiction pour l'enfant.
10.1. Influence spirituelle chez les enfants qui ne parlent pas encore
Sous l’influence d’une entité, l’enfant qui ne parle pas encore exprime sa peur par des crises de pleurs particulièrement intenses et prolongées que les parents ne peuvent aucunement calmer. Ces pleurs peuvent avoir un ton caractéristique et une expressivité que l'on apprend à identifier au fil de la pratique, tout comme les parents doivent apprendre à les distinguer des autres types de pleurs (celui qui indique la faim, celui qui indique le sommeil, la douleur à l'estomac, etc.). Les parents doivent apprendre à reconnaître les cris que l'enfant produira lorsqu'il se sent menacé par des êtres désincarnés.
Si l’on soupçonne que le cri peut provenir d’une attaque spirituelle, il est nécessaire que nous répétitions une prière de protection, le manteau par exemple. Celle-ci demande la protection de l’enfant et de ceux qui sont avec elle, de sorte que, compte tenu de la situation, l'entité n'attaque pas le reste des personnes présentes (voir: 8.4.13, Prières demandant une protection spirituelle à d'autres personnes). Vous pouvez également bénir l'enfant, les autres gens présents et la pièce où ils se trouvent avec de l'eau bénite.
Si le problème est vraiment spirituel, nous observerons une réaction de cause à effet entre la prière et/ou la bénédiction et le comportement de l'enfant. C’est-à-dire que si, immédiatement ou juste après un temps de bénédiction et/ou de prière, l’enfant commence à se calmer c'est que ce sera efficace. Dans ce cas, il faudra insister et répéter l'action jusqu'à ce que l'enfant retrouve complètement sa tranquillité.
Cela nous aidera également à vérifier que nous sommes sur la bonne voie si les prières et les bénédictions agissent à plusieurs reprises au cours de plusieurs épisodes d'attaques distinctes au fil du temps.
Dans un épisode de terreur nocturne - c'est-à-dire lorsque l'enfant commence à pleurer et à se plaindre intensément pendant son sommeil - en plus de la prière et des bénédictions, il est souvent utile de le réveiller en douceur. Voici une méthode qui peut accompagner cette démarche:
Asseyez-vous et mettez l'enfant sur vos jambes de manière à ce que son dos soit bien en contact avec votre poitrine. Celle-ci lui donnera un point d'appui. Le petit effort physique que l'enfant devra faire pour rester debout l'aidera à se réveiller et à se calmer.
Lors de l'évaluation du motif du mal-être de l'enfant, il est recommandé de réfléchir d'abord aux motifs non spirituels et de considérer la possibilité d'une attaque spirituelle comme une dernière option afin de ne pas courir le risque, par exemple, de rester immobile à prier quand l'enfant pourrait avoir besoin de soins médicaux en urgence. De toute manière, vous pouvez prier pendant que vous étudiez si le problème est d'ordre spirituel ou non. Etre capable de faire ce type de discernement n’est pas toujours facile, bien qu’il soit possible de l'affiner avec la pratique.
En guise de prévention, dès la naissance de l'enfant, vous pouvez utiliser les prières de protection pour lui, jour et nuit, ainsi que des bénédictions.
10.2 Influence spirituelle chez les enfants qui savent déjà parler
10.2.1. Influence spirituelle chez les enfants qui ne voient ni n'entendent les entités
Voici les symptômes les plus communs et les plus importants sans pour autant que les enfants ne voient, ni n'entendent des entités.
1. Attaques nerveuses avec raidissement musculaire.
2. Retard dans l’acquisition du langage et de la compréhension. Par exemple, il ne peut peut-être pas demander ce dont il a besoin.
3. Musculature faible qui l'empêche même de marcher.
4. Retard de croissance.
5. L'enfant semble distrait, incapable de communiquer et de répondre aux stimuli des parents.
6. Troubles du sommeil.
7. Dépression.
8. Symptômes psychosomatiques de toutes sortes. Lors des tests médicaux ou psychologiques, les résultats indiquent qu'il n'y a pas de problème.
9. Grande agressivité et irritabilité. Ce qui peut inclure des explosions d'agressivité à des moments spécifiques causés par la possession spirituelle. Cela peut amener l’enfant à s’attaquer lui-même et / ou ceux qui l’accompagnent.
Si vous vivez ce type de situation, suivez ce quelques suggestions:
- Avant tout, gardez toujours votre calme. Bénissez l'enfant, les personnes présentes et la pièce où il se trouve, et faites, sans cesse des prières de protection jusqu'à la fin de la crise. Traitez-le également avec douceur et amour. Ne le grondez jamais et ne le maltraitez pas.
- Outre la prière et les bénédictions, le soutien affectif de la mère, du père, ou de la personne avec laquelle il a une relation affective la plus étroite, est très important. Si l'enfant accepte d'être embrassé, caressé et qu'il reçoit des paroles d'amour cela l'aidera beaucoup.
- S'il n'accepte pas le contact physique ou refuse que nous lui parlions, nous devrions rester à ses côtés dans la prière, et rester attentif à ce qu'il ne fasse aucun mouvement qui pourrait l'amener à se blesser ou à blesser quelqu'un.
- S'il s'attaque (se frappe, s'arrache les cheveux, etc.) ou tente d'attaquer physiquement d'autres personnes, il faudra bien sûr le maîtriser afin d'assurer sa sécurité et celle des autres.
Une situation d'agression spirituelle dans laquelle l'enfant manifeste de la violence envers ses propres parents peut être terriblement dérangeante pour lui comme pour eux. Nous devons garder à l'esprit qu'une fois la crise passée, celui-ci redeviendra affectueux.
- Si l'enfant pique un crise de colère et que la prière n'a pas d'effet, nous pouvons au moins nous assurer qu'il n'est pas attaqué spirituellement. Tout parent sait, à quel point, une crise de colère ordinaire peut être intense...
10.2.2. Influence spirituelle chez les enfants qui voient et entendent les entités
Dès que l'enfant commence à développer son langage, il va exprimer ce qu'il voit ou entend comme, par exemple, il dit qu'il a vu "un monstre", "un seigneur", « qu'il y avait un enfant dans la pièce qui lui avait dit des vilaines choses", etc. Un peu avant cela, il aura peut-être commencé par pointer l’entité avec son doigt si il la voit. Dans ce scénario, l'adulte qui ne dispose d'aucune information à ce sujet ne peut pas comprendre pourquoi l'enfant pointe un doigt vers un certain endroit et se comporte comme s'il y avait quelqu'un là-bas.
Un enfant de 2 à 3 ans, qui n'a pas toujours de contrôle émotionnel pour faire face à ces situations, peut voir l'entité et pleurer de manière incontrôlable. Plus tard, une fois passé la crise, nous lui demanderons pourquoi il a pleuré. Il se peut qu'il nous explique qu’un monstre lui faisait peur, par exemple.
En règle générale, les adultes doivent être attentifs au comportement de l'enfant, l'écouter et le prendre au sérieux. Imaginez la situation d’un enfant qui est soumis à de telles expériences et qui, au lieu de recevoir notre aide, se retrouve ignoré, couvert de ridicule ou même de puni ...
Il y a une phase, entre 3 et 7 ans environ, dans laquelle l'enfant vit intensément dans l'imaginaire. Il peut naturellement inventer des histoires fantastiques, qui font partie de son processus normal de développement psychologique. Celles-ci n'ont rien à voir avec des attaques spirituelles. Souvent, ce genre de moment a clairement un début et une fin.
Si un enfant vous dit quelque chose de bizarre ou d'étonnant, vous devez bien sûr vous demander s’il s’agit d’un simple acte imaginatif ou d'un acte spirituel. Dans tous les cas, la meilleure façon de faire face à la situation sera de l’écouter avec attention et affection. Cela ne causera pas de dommages psychologiques, au contraire, vous accompagnerez le développement sain de leur créativité et de leur imagination. Par conséquent, dans ces situations, vous ne devez jamais le gronder ou le punir.
10.2.2.1. L'ami imaginaire
- L'ami imaginaire en tant que phénomène psychologique
La psychologie enregistre des cas dans lesquels un enfant ou un adolescent imagine un ami mais ne le voit pas et ne l’entend pas littéralement. L'enfant est conscient du fait qu’il s’agit d’un jeu imaginatif. Il sait faire la différence entre la réalité et le fantastique.
Une autre expression de l'ami imaginaire en tant que phénomène purement psychologique peut être, par exemple, lorsque l'enfant parle avec ses poupées.
Les deux situations sont des processus mentaux qui ne sont pas du tout pathologiques.
- L'ami imaginaire en tant que phénomène spirituel
Ici, il s'agit d'un ou plusieurs êtres spirituels négatifs qui essaient de dominer l'enfant en le manipulant psychologiquement, avec tous les dangers que cela comporte.
Rappelez-vous que lorsqu'un être spirituel se montre amical, son comportement est beaucoup plus dangereux que lorsqu'il agit en provoquant de la peur. Ceci parce que la personne ou l'enfant ne va pas le rejeter immédiatement. Au contraire, la personne engagera une relation avec lui. L'entité va la dominer émotionnellement. De ce fait, le résultat à court, moyen ou long terme sera toujours destructeur. L’une des pires choses que nous puissions faire est de sous-estimer l'intelligence des entités, car, souvent, ils ont eu le temps (parfois des siècles) de perfectionner leur travail et de devenir très intelligents en matière de possession.
Étant donné la situation, la première fois que l’enfant nous raconte qu’il communique avec une personne de la maison que personne ne voit, nous pouvons lui demander s’il la voit et l’entend ou s’il s’agit d’un jeu d’imaginaire. S'il confirme la première idée et nous dit que l'être est avec nous à ce moment-là, nous commencerons immédiatement à prier pour obtenir une protection. Après quelques minutes, nous pouvons lui demander si l'être est toujours là et, le cas échéant, ce qu'il fait (est-ce qu'il est prêt à partir de sa propre initiative, car la prière le rend mal à l'aise et faible, ou que les êtres angéliques l'emmènent à l'endroit Dieu le destine). Nous pouvons également dire à l'enfant que, si un être apparaît alors qu'il se trouve seul, il nous peut nous appeler ou, s'il nous ne sommes pas disponible, il pourra faire la prière de protection s'il est assez âgé.
Remarque: Souvent, les entités se présentent aux enfants sous la forme biaisée d'un autre enfant. Compte tenu de cela, nous devons préciser que dans notre plan, il n'y a pas d'esprits d'enfants, car, comme nous l'avons déjà mentionné dans cet ouvrage, lorsqu'un enfant meurt, il est sans exception conduit par les anges au Seigneur. Aucun enfant ne reste dans le plan astral inférieur ou dans le nôtre.
En conclusion, il est nécessaire de souligner que même lorsque l’enfant ne s'est pas approprié de procédure pour se protéger des esprits, il arrive, souvent, à un certain âge qu'il cesse de les percevoir avec ses sens. Cela peut être interpréter ainsi ; au départ l'enfant avait une sensibilité éveillée pour percevoir les phénomènes spirituels et que le moment où il cesse de voir "l'ami imaginaire" est le moment où cette sensibilité se bloque ou se ferme. Cela ne signifie pas que l'être le quitte de lui même. Il peut parfaitement être possédé toute sa vie ou même après, selon le désir et les possibilités de l'entité.
10.3. Comment traiter l'enfant après un exorcisme réussi
Dans la plupart des cas, après un traitement spirituel, l'enfant récupère complètement. Dans d’autres, les conséquences peuvent être si graves que l'enfant ne se rétablira pas complètement.
Lorsqu'un enfant a vécu avec une possession durable et que son esprit a été partiellement mis de côté ou même annulé par l'entité pendant un certain temps, il n'a pas été en mesure de se développer normalement. De ce fait, après avoir été libéré, les dégâts seront durables et le travail de son développement devra être soutenu.
Dans ce cas, comment devrait-il être traité?
1. Ne tenez pas compte de ses comportements antérieurs et ne les lui reprochez pas, car il n’avait souvent pas conscience de ce qu’il faisait.
2. Traitez-le normalement (pas comme s'il était différent de ses frères et soeurs, du reste des enfants comme d'un enfant handicapé ou malade).
3. Donner de l’amour, mais aussi des limites, ce que tous les enfants devraient recevoir quand ils se comportent mal.
4. Enseignez-lui la prière et guidez-le dans la vie spirituelle dans l'idée que la communication avec Dieu l'aidera de manière permanente et constante dans tous les domaines de sa vie.
5. Ne vous inquiétez pas si vous le voyez faire des activités qui pourraient correspondre à un enfant plus jeune, car ce sont des expériences qui ne pouvait peut-être pas vivre avant la libération spirituelle. Une fois l'apprentissage intégré (visé par cette activité), nous supposons qu'il laissera ce jeu ou cette expérience et se consacrera à autre chose qui continuera à nourrir son développement.
6. Si vous le voyez pensif, il convient de le laisser seul. Souvent, il s'agit d'un moment au cours duquel il réorganise son esprit, ce qui est nécessaire dans son cas.
7. Allez de l'avant dans la vie, sans ressasser les mauvais moments vécus.
10.4. Education spirituelle de l'enfant
Pour que l’enfant puisse acquérir une compréhension du domaine spirituel et établir une relation avec Dieu, il est conseillé de le guider dans son apprentissage. Il n’y a pas d'âge défini pour cela, cela dépend du rythme de développement de chaque enfant. Si vous n'avez vous-même aucune formation à cet égard, ce livre offre quelques suggestions sur la façon de concevoir cet accompagnement au chapitre 21. Une vision chrétienne de la protection spirituelle.
Pour les enfants vivant dans une famille chrétienne, il faut toujours chercher à utiliser un langage aussi simple que possible. Nous pouvons:
- Commencez à expliquer à l’enfant qu’il existe un Père céleste, des anges dont un qui s’occupe de lui spécialement, l’ange gardien. Si vous voulez adopter une vision spécifiquement catholique, vous pouvez aussi parler d'une Maman du Ciel et des saints (vous pouvez même leur montrer des images). Il s'agit de leur dire que tous sont de bons esprits, qu'ils nous aiment inconditionnellement, qu'ils prennent soin de nous et nous protègent.
- Apprenez-lui à remercier Papa du Ciel pour les bonnes choses qu'il nous a données et qu'il a créées: ses propres parents, frères et sœurs, nourriture, jouets, vêtements, santé, animaux et plantes, etc.
- Si l'enfant fait partie de ceux qui voient et entendent les esprits, enseignez-lui une prière de protection aussi simple que possible et adaptés à son âge. Nous pouvons lui expliquer que s’il voit un monstre, il demande l’aide de Papa du Ciel. Par exemple : «Papa du Ciel, protège-moi», « Papa du Ciel, garde-moi », etc.
- Lorsque l'enfant commence à lire et à écrire, vous serez en mesure de lui enseigner des choses tirées de la Bible en utilisant des livres et du matériel adapté à son âge.
- Il est très important de ne pas obliger l'enfant de manière agressive à prier, car au lieu de l'éduquer dans la foi de manière saine et positive, nous pourrions obtenir le résultat opposé, développer une aversion pour le domaine spirituel et religieux.
Les bases malsaines pour qu'un enfant ou une personne développe le rejet ou même la haine de Dieu sont:
1º. Une éducation religieuse agressive et oppressive.
2º. Le Vécu d'un moment de souffrance critique au cours duquel la personne a demandé l'aide de Dieu et a eu l'impression que Dieu n'était pas là pour l'aider. Elle n'a peut-être pas compris pourquoi elle devait vivre cette expérience.
3º. Une éducation dans laquelle la spiritualité n'est simplement pas enseignée, dans laquelle elle est niée ou même dénigrée.
- Dès que l'enfant atteindra l'âge suffisant pour réciter la prière du manteau protecteur par cœur, il pourra se défendre de toute attaque spirituelle. Jusque-là, la prière des adultes pour le défendre sera essentielle.
- Vous pouvez également demander à Dieu de ne pas laisser l'enfant avoir la possibilité de voir et d'entendre les esprits. Il faut tout de même savoir que si ce n'est pas accordé, cela signifiera simplement que cette expérience est nécessaire pour son processus de développement spirituel.
Bien entendu, aucun parent ne peut souhaiter qu'un enfant subisse cette épreuve, mais si cette expérience est guidée par le Seigneur, le résultat peut être bon. Ce sera peut-être l'éducation d'une personnalité très forte et aimante.
Comme l'enfant est protégé grâce à la prière et par la connaissance de Dieu, l'expérience avec des êtres spirituels négatifs sera pour lui une des batailles de la vie qu'il devra mener, certes, mais puisqu'elle sera définie et dirigée d'en haut, ce sera quelque chose qui le conduira à développer, par exemple, une personnalité malade. Si l'enfant est pris en charge pour ses besoins essentiels (sommeil, nourriture, hygiène, jeux, éducation ...) et a l'amour de ses parents ou tuteurs, il grandira avec la vitalité de tout enfant en bonne santé.
- Dialoguez avec l'enfant à propos de la possibilité de participer à des séances de spiritisme:
Pour que l’enfant ait suffisamment d'outils de jugement, nous devons lui apprendre que si un jour on lui propose de participer à une activité qui implique l’invocation des esprits, il ne doit pas y prendre part, car la plupart des cas d’influence spirituelle grave commencent souvent de cette manière.
Nous pouvons également proposer que, si cela est possible pour lui, qu'il avertisse ses pairs du danger. S'il n'est pas pris au sérieux, qu'il quitte l'endroit où l'invocation est faite ou, en dernier recours, s'il ne peut pas partir, qu'il prie pour sa protection tout au long de la séance.
- En cas d'inefficacité de la prière:
Il va sans dire que si un enfant a des visions ou entend des voix de façon récurrente et que la prière ne produit pas de résultats positifs, cela indiquera une sorte de trouble mental qui devra, suivant comment, être traité par un psychiatre.
De ce fait, nous insistons sur la distinction entre les phénomènes spirituels et les maladies mentales. Les maladies réelles comme par exemple, la psychose ou la schizophrénie, s'aggravent avec le temps, malgré les prières qui ont été régulièrement faites et malgré les connaissances spirituelles que la personne a. La seule solution est un traitement psychiatrique.