13. LA BÉNÉDICTION
Au niveau énergétique, bénir un objet ou un être vivant n’est rien d’autre que demander à Dieu de lui imprégner son énergie élevée, afin qu’il entre dans un état de vibration spirituelle supérieure et qu’il soit ainsi mieux protégé contre les influences négatives. Tout ce qui est présent sur Terre, qu'il soit inanimé ou animé peut recevoir une bénédiction. Tout le monde peut demander cette bénédiction à Dieu, pour lui-même ou pour les autres.
13.1. L'eau bénite
En pratique, l’eau peut être bénie par tout le monde, l’essentiel est de le faire avec foi, bien que si vous appartenez à une confession religieuse où, seul un ministre officiel peut le faire (catholique, orthodoxe, etc.), il est tout à fait possible que ce soit cette personne qui fasse la bénédiction de l'eau pour vous.
Pourquoi l'utiliser? L’eau a la propriété d’être un réceptif très sensible de l’énergie mentale et spirituelle. Elle convient donc très bien à l'utilisation par la suite sur les personnes, les objets et les lieux.
L'eau bénite est traditionnellement utilisée à la maison pour bénir les espaces grâce à son aspersion. Certaines personnes la conservent simplement dans des flacons et elle agit en irradiant une énergie spirituelle de guérison.
En outre, l'eau bénite admet une première dilution, c’est-à-dire que si, par exemple, un peu d’eau bénite est versée dans un récipient contenant de l’eau courante, cette eau sera également bénie.
Les effets de l’eau bénite ont été confirmés par des personnes qui possèdent un don d'hiérognose, c’est-à-dire la capacité de distinguer les objets, les personnes ou les lieux bénis de ceux qui ne le sont pas. Des tests ont été réalisés dans ce sens tant avec des personnes possédées qu'avec des personnes ayant une spiritualité développée.
L'un des tests effectués par des prêtres catholiques exorcistes consiste à présenter à la personne possédée deux récipients, l'un avec de l'eau bénite et l'autre avec de l'eau courante, sans préciser lequel est lequel. Il s'agit de vérifier le comportement de la personne face à l'eau. Selon les tests, la personne commence à montrer des signes d'agressivité et de rejet énergique devant le flacon d'eau bénite, alors que face à l'eau non bénie la personne ne montre pas de réaction particulière.
Un autre phénomène récurrent dans les cas critiques de possession est que la personne ressent une sensation de brûlure littérale si sa peau est en contact avec de l'eau bénite.
Des expériences de divers mystiques, tels que la Belge Anne Louis Lateau (XIXe siècle) sont à relever. C’est l’une des mieux documentées, dans laquelle Lateau a infailliblement distingué les objets bénis parmi des objets courants, ceci avec le concours d’un grand nombre de médecins et de théologiens prestigieux dont les observations corroborent. L'un des observateurs, le Dr Antoine Imbert-Gourbeyre, décrit l'affaire dans son livre Les stigmatisées (1873).
13.2. Prière pour bénir l'eau
Voici un modèle de prière pour bénir l’eau:
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, cette eau est bénie.
En nommant chaque personne de la Trinité, tracez une croix dans les airs avec la main (comme le font les prêtres quand ils bénissent) en désignant le récipient où se trouve l'eau.
Conformément à l'idée exposée au début de l'article 13, cette formule de bénédiction sert à tout, personne, animal, plante ou espace.
13.3. Utilisation du christogramme I (Iota) et Χ (Khi) pour les bénédictions
Le christogramme I (Iota) et Χ (Khi) est un symbole qui combine les deux lettres initiales du nom de Jésus-Christ en grec "Iesus Xhristós" (I: Iota X: Khi). Il a été créé par les chrétiens primitifs et son utilisation ne pose aucune sorte de conflit doctrinal dans aucune des nombreuses confessions chrétiennes. Il est associé au Christ ressuscité, le Pantokrator (c’est-à-dire lorsque Jésus a montré son véritable pouvoir en tant que Seigneur de l’Univers). Il est utilisé lors des séances de bénédiction et de libération spirituelle avec la même efficacité que la croix latine.
Selon notre expérience, certaines personnes découvrent le Dieu biblique ou possèdent la foi en Lui mais ne se sentent pas à l'aise d'utiliser le symbole de la croix latine. Dans ces cas, le christogramme peut être une alternative totalement valable pour les bénédictions.
Voici sa représentation graphique:
Pour le dessiner en l'air avec votre main, vous pouvez d'abord tracer la ligne verticale de haut en bas et l'ordre dans lequel les deux autres sont dessinées n'importe pas.
13.4. La bénédiction des enfants
Situations dans lesquelles il est recommandé de bénir les enfants utilisant de l'eau bénite:
1º. Préventivement, simplement si notre intuition nous le demande ou si un premier signe d'influence spirituelle est observé.
2º. Dans le cas d'une attaque spirituelle violente, il est recommandé de bénir l'enfant après celle-ci, car si nous le bénissons pendant l'attaque violente, l'eau bénite pourra excité davantage les entités. Elles pourront se montrer encore plus agressives.
3º. Pour les enfants qui voient les entités, la fréquence des visions peut sensiblement diminuer si, lors de la prière de bénédiction, l'adulte marque une croix ou un christogramme sur son front avec de l'eau bénite. Le chakra qui est situé dans cette région du corps permet la vision des esprits et l’eau aura donc un effet apaisant sur lui.
À titre d'exemple, à propos des effets de l'eau bénite, voici le témoignage du père d'un enfant qui, lorsqu'il avait entre deux et trois ans, a vu des esprits et a subi des attaques:
« Mon fils dormait dans la même chambre que mon épouse et moi. Un jour, il s'est réveillé effrayé et nous avons remarqué qu'il ne quittait pas le plafond des yeux. Nous lui avons demandé: "Qu'est-ce qui se passe?" Et, il nous a répondu: "Il y a des monstres." Entendant cela, j'ai fait le protocole de bénédiction pour mon fils et pour la chambre. J'ai, ensuite, demandé: "Et maintenant, sont-ils toujours là?" Et il a répondu: "Non".
Cela s'est produit environ 3 fois en l'espace de quelques semaines, puis ça s'est arrêté. Par la suite, nous avons quelques fois observé chez lui une expression d'inquiétude. Nous avons alors directement traité la situation, de façon naturelle. Je lui ai demandé: "Y a-t-il des monstres?" "Oui," dit-il. Immédiatement, j'ai béni et je lui ai demandé: « Sont-ils déjà partis? » Le garçon a répondu: "Oui", et nous avons poursuivi notre quotidien normalement sans plus y penser.
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